Personne, au Banquet du livre, n’a la prétention de faire ni l’une ni l’autre, mais pas question non plus de baisser la garde devant un passage nuageux d’un goût pluvieux et mal intentionné. La philosophie résiste à tout : ce mardi matin, les participant.e.s à l’atelier de Mathieu Potte-Bonneville ont fui précipitamment la pluie et le jardin des Tabatières pour prendre place d’autorité sous les tentes installées dans le parc de l’abbaye. La nourriture, à ce moment précis, n’était pas encore terrestre. Et pour la lecture du soir, pas question non plus de renoncer à la poésie de Tsvetaïeva, au violoncelle de Sonia Wieder-Atherton et à la voix d’André Markowicz. La poésie, aussi, résiste.
Photo Idriss Bigou-Gilles