La palynologie ? Une science précieuse pour la connaissance de l’Homme

C’est l’endroit le plus discret de Tautavel. Celui où ne pénètrent que les personnes qui y sont habilitées ou invitées. Une porte dérobée, à l’opposé de l’entrée du musée grande ouverte, elle. Ici, pas de public. Seulement les chercheuses et chercheurs et les personnels administratifs du Centre européen de recherche préhistorique créé par Henry et Marie-Antoinette de Lumley, ce couple de préhistoriens arrivé à Tautavel au début des années soixante pour explorer les sédiments de la Caune de l’Arago avec le succès que l’on sait.

Comme l’exige plus que jamais la science préhistorique, le centre est pluridisciplinaire. Jouez à la petite souris. Faufilez-vous dans les couloirs étroits qui desservent des bureaux, des laboratoires, une salle de réunion. Vous croiserez entre autres des paléontologues, des archéozoologues, des archéogéologues, des anthropologues et, au milieu de cette fourmilière : une palynologue. 

Anne-Sophie Lartigot-Campin nous accueille dans son antre. Un bureau qu’elle partage avec deux autres collègues et où s’accumulent les dossiers sur des étagères surchargées. Des ordinateurs, cela va de soi. Et l’outil sans lequel sa vie serait un calvaire : le microscope. Anne-Sophie Lartigot-Campin est la palynologue du Centre européen de recherches préhistoriques de Tautavel. Elle est aussi Docteur en Préhistoire, Ingénieur d’Etudes et chargée de cours à l’Université de Perpignan Via Domitia. Prêts pour la visite ? Allons-y !  

Une histoire de sporopollénine

« La palynologie est l’étude des grains de pollens », pose d’emblée notre hôte. Cette discipline, dont les premiers balbutiements remontent à l’Antiquité et dont le nom n’a pourtant été fixé qu’en 1944, connaît aujourd’hui des applications dans des domaines pour le moins inattendus. La police scientifique par exemple : « Sur une scène de crime en extérieur, vous comparez les pollens prélevés sur le corps de la victime et ceux présents dans les environs. Selon les différences constatées, vous déterminez si le corps a été déplacé ou pas ». Elémentaire… L’industrie agroalimentaire l’utilise à son profit pour la prévision des récoltes, ce qui l’autorise à anticiper le prix à venir de la matière première. Pratique… En poussant plus loin, on rencontre la très douce mélissopalynologie qui se concentre sur l’analyse des pollens présents dans les miels, ce qui permet d’attester de leur origine florale ; la planante aéropalynologie, quant à elle, scrute la présence des pollens dans l’air et s’avère très précieuse dans la prévention des allergies. Sachez enfin que l’on sait aujourd’hui détecter des nappes de pétrole à l’aide des pollens. 

La palynologue de Tautavel n’a pas choisi cette voie. Elle préfère jeter son dévolu sur les pollens présents dans les couches sédimentaires des grottes préhistoriques, ce qui fait d’elle une paléopalynologue mention « archéo », spécialité apparue au début des années 1960 grâce aux recherches d’Arlette Leroi-Gourhan (lire ci-dessous)

Les sites archéologiques constituent le terrain de jeu favori d’Anne-Sophie Lartigot-Campin. A la Caune de l’Arago ou ailleurs s’il le faut, elle étudie les pollens fossiles en remontant jusqu’à « plusieurs centaines de milliers d’années ». Le pollen, en effet, « se conserve extrêmement bien dans les sédiments ». Cet objet microscopique impossible à détecter à l’œil nu est protégé par une carapace – la sporopollénine – composée de 90 atomes de carbone : « C’est ce qu’il y a de plus solide à l’état naturel ». Pour voir dedans, Anne-Sophie Lartigot-Campin doit casser la graine. Elle a des techniques pour ça. Mais vous allez voir, là n’est pas sa seule marotte. Avec cette passionnée, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. 

A coups de cuillère !

Nous voici en salle de réunion, installés devant une boîte qui contient des moulages de pollens réalisés par l’atelier du centre de recherche. Anne-Sophie Lartigot-Campin les utilise pour parler palynologie avec des jeunes venus s’initier à son art. Parce qu’au fait, à quoi cela ressemble, un grain de pollen ? Il y en a de toutes sortes. Des ronds, des plats, des carrés, des lisses, des granuleux, des troués, des incisés… De quoi donner le tournis au béotien qui, bouche bée, apprend qu’un seul pin de nos régions méditerranéennes est capable d’en produire plusieurs milliards ! 

Modelage d’un grain de pollen de Stellaria holostea (ou stellaire holostée), de la famille des Caryophyllacées. Atelier du CERP de Tautavel.

L’étude des pollens sur un site archéologique ne va pas de soi. La palynologue doit être attentive à sa morphologie. Entrent notamment en ligne de compte « le volume de la cavité, la taille et le nombre des entrées, si elle est traversée par un cours d’eau, s’il y a des occupants comme des chauve-souris ou des hommes », autant de critères susceptibles d’influer sur la manière dont les pollens sont disséminés. 

Une fois l’état des lieux établi, le prélèvement peut commencer. Mais comment récupérer ces objets microscopiques dont la taille se situe entre 7 et 250 microns ? Les méthodes sont différentes selon que l’on fouille dans des sédiments meubles de type argile, sable, limon ou dans des formations de calcite, type stalagmite. Pour les premiers, « rien de compliqué », nous rassure Anne-Sophie Lartigot-Campin. Elle utilise une cuillère à soupe, en veillant à prélever toujours du bas vers le haut pour éviter de « contaminer » les couches les plus basses en provoquant la chute de sédiments des couches supérieures. L’analyse exige une matière la plus pure possible. Les mélanges intempestifs brouillent les pistes et nuisent à l’interprétation. C’est pourquoi deux précautions valent mieux qu’une : entre chaque prélèvement, la cuillère est lavée à l’eau courante puis passée au feu pour brûler les résidus ultimes. Pour les spéléothèmes, autre nom des concrétions qu’elle découpe « comme des parts de gâteau », c’est encore plus simple : elle y va carrément à la disqueuse.  

Mais Anne-Sophie Lartigot-Campin ne peut pas se satisfaire de ses seuls pollens comme source d’information, si riche soit-elle. Elle en veut toujours plus et a donc décidé de plonger dans l’étude des coprolithes. Entendez : les excréments fossiles qui sont de véritables réservoirs de pollens. « C’est mon nouveau dada », s’exclame-t-elle dans un grand éclat de rire.  

Mais pourquoi diable une matière fécale vieille de quelques milliers d’années capte-t-elle l’attention d’une scientifique aussi chevronnée ? Explication. Avec les sédiments prélevés dans les couches stratigraphiques comme avec les tranches de calcite, « on peut avoir un concentré de plusieurs milliers d’années dans un même échantillon ». Pas facile d’y voir clair. Alors qu’un coprolithe présente l’énorme avantage de se former « en trente six heures, le temps du transit intestinal ». De ce fait, les pollens qui y sont emprisonnés fournissent « une image flash de l’environnement visité par l’animal qui a fait la crotte. Trente six heures d’archive à une distance de 500 000 ans », en termes de précision à l’échelle du temps, « c’est le rêve ! ». Mais vous verrez, le coprolithe présente encore bien d’autres ressources documentaires.  

Petits chimistes

On l’a compris : que ce soit dans des sédiments meubles, des spéléothèmes ou des coprolithes, partout il y a des pollens. Les prélèvements sur le terrain ne constituent que le premier temps de l’enquête. Il va maintenant falloir extraire les grains avant de les soumettre à l’analyse microscopique. L’opération comporte quelques manipulations délicates. 

Nous voilà petits chimistes. L’extraction des pollens dure entre trois et cinq jours. L’échantillon de sédiment est d’abord plongé dans un bain d’acide chlorhydrique qui détruit le carbonate dont il est saturé. On injecte ensuite dans la purée ainsi obtenue de l’acide fluorhydrique pour s’attaquer à la matière limoneuse ou sablonneuse. Trente six heures pour un sédiment classique, deux heures pour un coprolithe ou une calcite. Enfin, troisième étape : la potasse – soit l’équivalent de la soude que nous utilisons pour déboucher nos éviers – pour éliminer la matière organique qui a échappé aux traitements précédents. Et parce qu’il ne faut rien négliger, un petit coup de chlorure de zinc ne mange pas de pain. Ça enlève les dernières particules qui auraient eu la mauvaise idée de résister aux acides. Bien entendu, passage obligé par la centrifugeuse entre chaque étape pour un lavage nickel. Et au bout du bout de ce protocole inauguré par les palynologues dans les années 1920, vous pouvez déposer sans crainte sur votre lame de microscope le pollen qui, lui, n’a pas bronché, protégé, on s’en souvient, par sa sporopollénine. Vous suivez ? 

A Tautavel, un environnement reconstitué. (Document Cerp)

Alors on continue. L’enquête, la vraie, peut commencer. Quand elle effectue ses tâches de prélèvement et d’extraction, la palynologue de Tautavel a une idée derrière la tête. Son but ? « Reconstituer la végétation d’un site à une époque donnée ». Pour obtenir un résultat fiable, la lame de microscope doit contenir au minimum 300 grains de pollens répartis en 20 taxons, soit 20 genres de plantes différents. Tout aussi indispensable à la reconstitution d’un écosystème complet : le croisement des données avec les paléontologues, faunistes – les spécialistes de la faune – et autres collègues. En préhistoire, l’interdisciplinarité est la règle. 

A Tautavel il y a 560 000 ans, il fait une température glaciale. « Des troupeaux de rennes vont et viennent ». La tramontane, déjà, souffle à 140 kilomètres par heure. « On a un paysage de steppe et de toundra ». Très peu d’arbres. « Il y en a quand même quelques-uns parce que l’influence de la mer, même si elle est plus éloignée qu’aujourd’hui, favorise la présence d’essences méditerranéennes ». Des oliviers et des pistachiers, donc. Des aulnes et quelques chênes au bord du Verdouble, la rivière qui serpente dans la vallée. Autour de 500 000 ans, les cerfs ont remplacé les rennes. Et dans son microscope, Anne-Sophie Lartigot-Campin contemple une vaste forêt caducifoliée composée de charmes, de tilleuls, de chênes… un vrai paradis. 

Et l’Homme dans tout ça ?  

Savoir ce que l’Homme voyait en sortant de la grotte, ce qu’il chassait, de quelles ressources végétales il disposait pour s’alimenter, bref dans quel milieu naturel il évoluait, quel type de liens il tissait avec lui et quels étaient ses comportements de subsistance : voilà ce qui intéresse d’abord une archéopalynologue qui travaille dans le périmètre restreint des alentours d’une cavité. 

Mais ce n’est pas tout. Insatiable, Anne-Sophie Lartigot-Campin veut en savoir plus sur « le comportement des prédateurs », d’où son intérêt pour leurs excréments qui peuvent délivrer de précieux indices. Dans les sites archéologiques, la meilleure amie de l’Homme, c’est la hyène. Ils occupent en alternance certains gisements. Et surtout, « l’Homme de cette époque est un prédateur qui se comporte de la même manière que tous les carnivores autour de lui ». 

En embuscade dans les taillis, l’homme de Tautavel était un prédateur.

La palynologue a du flair : si elle traque la hyène pour en décrire le comportement à partir de l’étude des pollens contenus dans ses excréments, il y a quelque chance qu’elle puisse appliquer avec succès ses découvertes à l’Homme. La hyène offre un autre avantage : elle évolue dans un rayon de 50 kilomètres autour de la cavité où elle a élu domicile, ce qui signifie qu’elle transporte des pollens qui n’ont aucune chance, à cette distance, d’être enregistrés dans les sédiments de la grotte par les effets du ruissellement ou le vol des insectes. « Le carnivore s’est promené dans différentes végétations. Il vit autour de la grotte mais il s’éloigne pour chercher ses proies, en général parmi des troupeaux qui vivent dans d’autres types de végétation. Puis il va boire au bord de la rivière où la végétation change encore. Il fait sa sieste dans un autre endroit, se lèche… Durant tout ce parcours, il s’est recouvert de grains de pollens et en a ingéré ». Voilà comment se constitue le mélange saturé d’informations qui se retrouve dans son caca. 

Anne-Sophie Lartigot-Campin a ainsi trouvé le moyen d’élargir son périmètre d’investigation qui ne se limite plus aux alentours immédiats de la grotte. Et le complément de données sur la biodiversité d’un site apporté par l’analyse des coprolithes des prédateurs est énorme. 

Si vous voulez en savoir plus sur l’Homo Heidelbergensis de Tautavel, vous savez ce qu’il vous reste à faire. La crotte de la hyène qu’il côtoyait vous en dira beaucoup. Génial, non ? Attendez, ce n’est pas fini : Anne-Sophie Lartigot-Campin s’intéresse depuis peu aux œufs de vers parasites de type ténia ou ascaris dont elle espère tirer « des informations extraordinaires en matière de biodiversité ». 

Elle a frappé fort d’entrée en découvrant l’œuf de ténia le plus ancien jamais observé. Il est vieux de 300 000 ans. Elle en attend beaucoup. A Tautavel, la préhistoire se conjugue au futur.

Serge Bonnery

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La fabuleuse histoire des bouquets d’Arlette Leroi-Gourhan

C’est au début des années 1960 qu’Arlette Leroi-Gourhan a lancé  la paléopalynologie dont elle fut la pionnière. Arlette était la femme du célèbre préhistorien et ethnologue André Leroi-Gourhan. « Elle n’était pas palynologue au départ mais elle assistait son mari dans ses campagnes de fouilles », indique Anne-Sophie Lartigot-Campin en admiratrice de son aînée. Ensemble, ils ont souhaité remédier à l’absence de connaissance de la flore des époques reculées qu’ils étudiaient. Mais comment faire quand contrairement aux restes d’humains ou d’animaux, les végétaux ne se conservent pas ? Pour pallier ce manque, « Arlette a décidé de se mettre à la recherche de pollens. Au début, elle manipulait les acides dans sa cuisine, sachant que l’acide fluorhydrique est mortel par inhalation… C’était une femme extraordinaire ». C’est grâce à ses travaux que la paléopalynologie a été reconnue comme une discipline à part entière. « Toutes ses publications sont encore des références aujourd’hui ». 

Pour prendre la mesure de l’apport d’Arlette Leroi-Gourhan, il  faut connaître la belle histoire qui suit. « Dans les années soixante toujours, raconte Anne-Sophie Lartigot-Campin, le couple est parti en Irak fouiller la grotte de Shanidar où ils ont mis au jour au moins neuf sépultures d’hommes de Néandertal. Dans une de ces sépultures, ils ont remarqué la présence d’un dépôt noirâtre qui ne se trouvait nulle part ailleurs dans la grotte. Arlette a effectué des prélèvements dans ce dépôt puis d’autres dans des sédiments de la même période situés à proximité et elle a comparé. Elle a alors mis en évidence une sur-représentation de certaines fleurs et elle a émis l’hypothèse que les hommes de Néandertal avaient déposé des bouquets sur leurs morts. Dans les années soixante, c’était une véritable révolution, car on considérait l’homme de Néandertal comme un singe stupide et il était hors de question qu’il fasse la même chose que nous, les grands sages ! ». 

Mais que pouvait bien être ce mystérieux dépôt noirâtre dont la découverte a révolutionné notre regard sur l’un de nos vieux ancêtres ? « Ce serait une litière en raisins de mer ». 

Arlette Leroi-Gourhan a fait des émules. Josette Renault-Miskovsky, la première palynologue de Tautavel, fut son élève. C’est elle qui a transmis le flambeau de la paléopalynologie en Pyrénées-Orientales à Anne-Sophie Lartigot-Campin. Aujourd’hui, les retombées polliniques de la grotte de Shanidar sont toujours étudiées. Mais lorsqu’on saisit le nom d’Arlette Leroi-Gourhan dans l’onglet « photographie » d’un des plus puissants moteurs de recherche du web, on ne tombe que sur des portraits… d’André.   

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Une carte d’identité

Simple curiosité : comment un palynologue fait-il le lien entre le grain de pollen qu’il observe dans son microscope et la plante d’où il provient ? « Chaque plante a son propre grain de pollen, c’est sa carte d’identité », répond du tac-au-tac Anne-Sophie Lartigot-Campin qui s’attache « aux critères morphologiques et à l’ornementation » de ses chers pollens pour les identifier. Cela s’appelle faire de la morphologie pollinique. Par exemple : le pollen des Poaceae – pardon, des graminées – est rond, relativement lisse et il a un trou en surface. Impossible de le confondre avec celui de la carotte, de forme plutôt cylindrique, et doté d’un trou et d’un sillon. Pourquoi ces différences ? Pour éviter tout simplement que la carotte ne féconde un épi de blé. La nature laisse aux fabricants d’OGM le soin de jouer aux apprentis sorciers. 

Modelage d’un pollen de mimosa.
Atelier de moulages
du CERP de Tautavel

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Des leçons pour aujourd’hui

Que peut-on retirer comme enseignement pour aujourd’hui d’une observation aussi méticuleuse de grains microscopiques des âges préhistoriques ? Par exemple, qu’en « l’état actuel de nos connaissances », avance la palynologue de Tautavel, « nous partons du principe que les plantes n’évoluent pas. Les grains de pollen d’un végétal vieux de 500 000 ans sont les mêmes qu’aujourd’hui ». C’est ce qui explique les changements de végétation liés aux cycles climatiques.

La préhistoire du futur (image Cerp-Tautavel)

« A Tautavel, nous pouvons observer six cycles climatiques, d’une durée de 100 000 ans chacun, entre – 700 000 et – 100 000. Nous sommes quotidiennement confrontés dans nos recherches à ces cycles. Ils ont eu lieu et, heureusement, ils continueront d’avoir lieu », explique Anne-Sophie Lartigot-Campin. « Ce qui change dans l’évolution climatique que nous connaissons aujourd’hui, c’est la rapidité avec laquelle le réchauffement se produit. Et ça, c’est l’activité de l’Homme… »

A Tautavel, se sont succédé des steppes caractéristiques des périodes glaciaires et des forêts de type méditerranéen lors des périodes interglaciaires où dominaient des climats tempérés. « Aujourd’hui, nous commençons à être envahis par des plantes sub-tropicales ou désertiques ». Ce n’est pas bon signe… 



Le Banquet du livre pratique

LE COIN ENFANTS

Pour les 4-10 ans, tous les jours de 10 h à 13 h et de 17 h à 20 h dans la cour du palais abbatial. Gratuit sur inscription.

TARIFS & INSCRIPTIONS

  • Forfait intégral (non inclus : atelier d’écriture, banquet du Banquet) : 100 € (plein tarif), 80 € (tarif réduit), gratuit (tarif jeunes)
  • Concert d’ouverture – Rodolphe Burger (3 août) : 18 €, 15 €, 10 €
  • Forfait journée : 20 €, 16 €, gratuit
  • Séances à l’unité : 6 €, 4 €, gratuit
  • Le banquet du Banquet (repas-spectacle du 9 août) : 40 €
  • Atelier d’écriture : 15 €, 12 €, gratuit (inscription obligatoire)
  • Siestes sonores et promenade botanique : 7,5 €, 6 €, gratuit (inscription obligatoire)
  • Visites éclectiques de l’abbaye : 11 €, 9 €, gratuit (inscription obligatoire)
  • Qi Gong : 5 € (inscription obligatoire)
  • Atelier de philosophie, Figure libre, La criée, Grand petit déjeuner : gratuit, sans réservation dans la limite des places disponibles.

Tarif réduit pour les étudiant·e·s, les 18-25 ans, les PSH, les bénéficiaires des minimas sociaux, les adhérent·e·s du Marque-page.

Tarif jeunes pour les -18 ans

Pour plus de renseignements : le site du Centre culturel Les arts de lire.

SE RENDRE A LAGRASSE

  • Gares les plus proches : Lézignan-Corbières (18 km), Narbonne (40 lm), Carcassonne (40 km).
  • Aéroports : Carcassonne (40 km), Perpignan (70 km), Béziers (80 km), Toulouse (140 km), Montpellier (140 km).

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Renseignements à l’Office de tourisme : 04 68 27 57 57.

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