Ombres et lumières de l’épopée punk

« No future » : à partir de la fin des années 70, ce slogan tiré de la chanson God Save the Queen des Sex Pistols, s’est répandu comme une traînée de poudre à travers le monde. Il était porté par des artistes de la scène musicale qui se revendiquaient révolutionnaires. Ce fut le cri de ralliement de toute la génération punk.

Qu’en est-il près de cinquante ans plus tard ? La librairie Ombres Blanches s’est posé la question. « Ces punks qui voulaient tout détruire écrivent aujourd’hui des livres pour raconter leur épopée. Ils sont très fiers de l’époque qu’ils ont vécue mais sont aujourd’hui passés à tout autre chose », constate Samuel Perricaud qui a construit une table autour de témoignages, d’approches historiques et de travaux universitaires consacrés au mouvement punk et à des suites plus ou moins improbables.

Samuel Perricaud s’est plongé pour vous dans la punk attitude.

Bassiste, guitariste, chanteuse, membre du groupe Sonic Youth, Kim Gordon raconte dans Girl in a band son expérience punk entre la scène et la vie de famille sur fond d’underground new yorkais. Dans Des fringues, de musique et de mecs, Viv Albertine parle sans tabou des excès au sein d’un mouvement emporté par sa visée nihiliste. Les récits de femmes punk jettent pour certains un voile d’ombre sur une révolution qui ne fut pas si émancipatrice pour elles. « Certaines ont été violées, agressées, maltraitées », alerte le libraire pour qui ces témoignages sont importants, de la part de celles qui furent « les dominées des dominées ».

La mouvance punk a connu des fortunes diverses, la contestation trouvant parfois à s’exprimer jusque dans des formes d’écologie radicale. Deux historiens, Fabien Hein et Dom Blake, ont documenté ces évolutions dans Ecopunk. Enfin, sachez que des travaux universitaires sur l’épopée punk commencent à fleurir sur les tables de librairie, signe d’une institutionnalisation à laquelle il est décidément bien difficile de se soustraire !

S.B.

Parmi les tables coup de cœur dédiées à des maisons d’édition, personne ne sera surpris de trouver Verdier au regard des liens tissés de longue date entre l’éditeur de Lagrasse et la librairie toulousaine. Une histoire de fidélité.


Le Banquet du livre pratique

LE COIN ENFANTS

Pour les 4-10 ans, tous les jours de 10 h à 13 h et de 17 h à 20 h dans la cour du palais abbatial. Gratuit sur inscription.

TARIFS & INSCRIPTIONS

  • Forfait intégral (non inclus : atelier d’écriture, banquet du Banquet) : 100 € (plein tarif), 80 € (tarif réduit), gratuit (tarif jeunes)
  • Concert d’ouverture – Rodolphe Burger (3 août) : 18 €, 15 €, 10 €
  • Forfait journée : 20 €, 16 €, gratuit
  • Séances à l’unité : 6 €, 4 €, gratuit
  • Le banquet du Banquet (repas-spectacle du 9 août) : 40 €
  • Atelier d’écriture : 15 €, 12 €, gratuit (inscription obligatoire)
  • Siestes sonores et promenade botanique : 7,5 €, 6 €, gratuit (inscription obligatoire)
  • Visites éclectiques de l’abbaye : 11 €, 9 €, gratuit (inscription obligatoire)
  • Qi Gong : 5 € (inscription obligatoire)
  • Atelier de philosophie, Figure libre, La criée, Grand petit déjeuner : gratuit, sans réservation dans la limite des places disponibles.

Tarif réduit pour les étudiant·e·s, les 18-25 ans, les PSH, les bénéficiaires des minimas sociaux, les adhérent·e·s du Marque-page.

Tarif jeunes pour les -18 ans

Pour plus de renseignements : le site du Centre culturel Les arts de lire.

SE RENDRE A LAGRASSE

  • Gares les plus proches : Lézignan-Corbières (18 km), Narbonne (40 lm), Carcassonne (40 km).
  • Aéroports : Carcassonne (40 km), Perpignan (70 km), Béziers (80 km), Toulouse (140 km), Montpellier (140 km).

SE LOGER A LAGRASSE

Renseignements à l’Office de tourisme : 04 68 43 11 56.

SE GARER A LAGRASSE

Parkings P1 et P2 obligatoires pour les visiteurs. Payants de 10 h à 18 h : 0,70 euros/heure, 4 euros/journée.